Bertrand Lavier

Merci Raymond par Bertrand Lavie

PLAN D'ACCÈS

Monnaie de Paris
11, quai de Conti, 75006 PARIS

HORAIRES

Tous les jours de 11h à 19h, le jeudi jusqu'à 22h

TARIFS & RÉSERVATIONS

Tarif plein : 12 € - Tarif réduit : 8 €
Nocturnes étudiantes jeudis à partir de 19h

A partir du 27 mai, la Monnaie de Paris accueille l’exposition Merci Raymond par Bertrand LavierPlus qu’une exposition, ce sont des histoires, des anecdotes, des sentations que Bertrand Lavier met en scène dans les salons XVIIIème de la Monnaie de Paris en créeant des correspondances et des confrontations inattendues avec les œuvres de Raymond Hains. Cet artiste, figure du Nouveau Réalisme, connu notamment pour ses affiches lacérées, infatigable mixeur de mots, est ainsi présenté et mis en lumière par son ami et complice Bertrand Lavier. Le commissariat est assuré par Chiara Parisi, Directrice des Programmes Culturels de la Monnaie de Paris.

Les douze salons d’exposition de la Monnaie de Paris accueillent les chefs-d’œuvres de ces deux artistes qui établissent des analogies entre les mots, les noms, les images, tout en les détournant. Douze clins d'œil de Bertrand Lavier pour présenter différemment les œuvres de Raymond Hains à travers des face à face et des dialogues, en provoquant et en jouant avec son propre travail, comme une conversation entre amis – avec beaucoup de légèreté.

Produisant de nouvelles œuvres et revisitant ses pièces emblématiques, Bertrand Lavier joue avec les correspondances visuelles et verbales qui peuvent être établies entre ses ‘chantiers’ et ceux de Raymond Hains ; il vient éclairer l’œuvre de son ami tout en jouant du même humour.

Dès la façade où apparaîtra le titre de l’exposition Merci Raymond, Bertrand Lavier s’empare du palais sur la Seine, quai de Conti. Cette première intervention extérieure, en immenses lettres « verre cannelé » dorées, manifeste sa volonté de lier en un même lieu les œuvres du passé et les œuvres contemporaines. C’est un lumineux hommage, telle une gigantesque médaille autour du bâtiment qui l’accueille. L’installation à la Monnaie de Paris rassemble l’esprit de ces deux compagnons de route qui mêlent à la perfection leurs univers artistiques et leurs réflexions sur un ton décalé où l’on retrouve autant Picasso, Matisse, Frank Stella, Giotto,… que l’âne de Boronali.

Bertrand Lavier fait ainsi rejouer le grand match artistique Matisse-Picasso à travers… Chevrolet et Citroën, ou bien en associant aux Palissades de Skis de Raymond Hains, des œuvres d’artistes tels que Christian Boltanski, Claude Closky, Gérard Gasiorowski, Wassily Kandinsky, Piotr Kowalski, David Ostrowski, Petrushka by Igor Stravinsky, Piotr Uklański...

C’est dans l’idée de toujours réinventer de nouvelles formes d’exposition, que Bertrand Lavier conçoit au sein de la Monnaie de Paris un projet fait sur mesure dans le but de solliciter l’œil et l’esprit des visiteurs.

Aux Vedettes du Pont-Neuf chaque jour une affiche par un artiste différent, 54 couches pour Merci Raymond !

 

 

 

SUR LES ARTISTES

Bertrand Lavier est un artiste contemporain français (Châtillon-sur-Seine, 1949) arrivé à l'art par coïncidence après des études d’horticulture à Versailles. Les galeristes Daniel Templon, Yvon Lambert ou encore Ileana Sonnabend (1914-2007) jouent un rôle majeur dans sa découverte d’un art conceptuel émergent. Il découvre avec eux les travaux de Joseph Kosuth (né en 1945), Wolf Vostell (1932-1998) ou encore Marcel Duchamp (1887-1968). Il admire ce dernier autant qu’il vénère Enzo Ferrari. Sa passion pour les voitures sera par la suite présente aussi bien dans sa vie que dans son art. Il débute sa carrière par la recherche conceptuelle et les idées avant de transposées celles-ci formellement. Le texte et le langage occupent une place prépondérante dans son œuvre.
C’est d'ailleurs à travers la transposition d’un texte touristique (Proposition pour le troisième degré de perception, bateaux-mouches), sur un dépliant à l’usage des visiteurs de la VIIe Biennale de Paris qu’il officialise son entrée dans le monde de l’art en 1971. C’est à l’occasion de sa première exposition à la galerie Lara Vincy en 1973 que Lavier rencontre Raymond Hains. Le langage et ses multiples lectures sont déjà à l’œuvre dans la relation qui se tisse entre les deux personnages. Pour la Monnaie de Paris, il propose une relecture d’un ensemble de ses œuvres en relation avec des logiques d'exploration du réel de Raymond Hains.

Raymond Hains (Saint-Brieuc, 1926 – Paris, 2005), fut l’une des figures de proue et l’un des signataires de ce que le critique d’art Pierre Restany (1930-2003) et l’artiste Yves Klein (1928-1962) nommèrent le Nouveau réalisme en 1960. Après des  études aux Beaux-arts de Rennes, il emménage à Paris et débute une série d’expérimentations photographiques. Très rapidement attiré par l’abstraction qu’il développe à partir de motifs figuratifs et de choix du cadrage, il met au point différents procédés qui lui permettent de transformer le réel. Ses photographies hypnagogiques font partie de ces productions qui, par le filtre d’un verre cannelé, font perdre à la photo son statut de représentation. Avec ce qualificatif d’hypnagogique - du grec hupnos (sommeil) et agogos (transport) -  Hains fait référence aux hallucinations visuelles qui surgissent dans l’esprit d’une personne au cours de la phase d’endormissement.
L’intérêt que Hains porte aux sciences cognitives - linguistique et psychanalyse en tête - se retrouve dans certaines de ses œuvres parmi les plus récentes qui citent le psychanalyste Jacques Lacan (1901-1981). Avec les corrélations qui se dessinent entre ces domaines, il poursuit ses recherches autour de la mémoire et du langage qu'il utilise comme révélateurs de rapports cachés. Dans son travail, le monde se vit comme un système dont le langage, à travers les noms propres et les toponymes sert de lien à toutes choses éparses. Avec les Nouveaux réalistes, Raymond Hains se réapproprie le réel sans pour autant se confiner à la photographie. Ses affiches lacérées, palissades et tôles représentent une autre partie importante de son travail pour lequel il prélève ses œuvres directement dans la rue.

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