BABEL II - Avril 2025

La Monnaie de Paris expose à nouveau des œuvres de Robert Alice, artiste pionnier de l'art cryptographique et de l'art NFT. 

À propos

Du 27 mars au 28 avril 2025

11, quai de Conti - 75006 Paris

Dans les salles du musée

Tarifs

Prix d'entrée du musée

L'œuvre Virunga dans la nef du musée © Aurélien Mole

Cet événement marque la deuxième étape d'un projet initié en 2023, lors de l'exposition BABEL, qui s'est tenue du 30 juin au 22 octobre 2023. Cette exposition, fruit d'une collaboration entre la Monnaie de Paris, la plateforme laCollection et Robert Alice, avait déjà marqué un tournant en intégrant pour la première fois des œuvres NFT dans une institution muséale de renom. 

Alors que le site du 11 quai de Conti de la Monnaie de Paris célèbre se 250 ans, ce nouvel accrochage symbolise une passerelle unique entre le patrimoine historique et l'innovation technologique. Le palais du quai de Conti, construit en 1775, incarne depuis plus de deux siècles l'excellence artisanale et artistique. Aujourd'hui, il s'affirme également comme un lieu d'expérimentation et de dialogue entre les traditions séculaires et les nouvelles formes d'expression numérique.

Un projet en évolution : de l'exposition BABEL à l'entrée dans le collections nationales

Depuis l'exposition BABEL, plusieurs œuvres de Robert Alice ont rejoint les collections de la Monnaie de Paris et d'autres institutions prestigieuses. Parmi elle, Virunga a été mis en dépôt au musée de la Monnaie de Paris, tandis que Ornament and Crisis lui a été généreusement offert, renforçant ainsi la place de l'institution comme l'un des premiers musées à intégrer des œuvres NFT dans ses collections permanentes. 

Par ailleurs, deux œuvres de Robert Alice ont récemment été acquises par le Musée national d'art moderne (Mnam) - Centre Pompidou : Portrait of a Mind et surtout Garden City issue de la série Blueprint conçue pour la Monnaie de Paris. 

Une exposition qui résonne avec l'histoire et la technologie 

L'exposition BABEL avait déjà mis en lumière la manière dont Robert Alice explore les liens entre la technologie blockchain et l'histoire, en créant des œuvres hybrides, à la fois numériques et physiques. Ces œuvres, inspirées par les collections patrimoniales et le bâtiment de la Monnaie de Paris, ont permis de réfléchir à la matérialité et à la continuité historique, pltôt qu'à une rupture supposée entre le passé et le futur. 

Le nouvel accrochage de mars 2025 prolonge cette réflexion en présentant de nouvelles œuvres de Robert Alice, tout en réaffirmant l'engagement de la Monnaie de Paris envers l'innovation artistique et technologique. Un nouvel ensemble d'œuvres au sein de la série Blueprints, Stasis Fields sera exposée dans le musée.  Les visiteurs pourront par ailleurs retrouver certaines des œuvres de l'exposition BABEL, désormais intégrées dans les collections du musée (Virunga et Ornament & Crisis). 

Stasis Fields 007 © Robert Alice

The Blueprints, Stasis Fields

Les Blueprints s'inspirent des plans architecturaux et dessins industriels des collections de la Monnaie de Paris et les remanient pour en faire des abstractions à grande échelle. Stasis Fields explore l'idée technologique de la singularité et son association visuelle populaire avec les trous noirs. S'appuyant sur des plans issus des archives de la Monnaie de Paris, ces œuvres réinterprètent ces plans en les transformant en explosions spéculatives. Ces structures de réseaux cosmologiques établissent un lien entre le déplacement socio-culturel vers la décentralisation et notre plus ancien réseau décentralisé : les étoiles.

© Ornaments and Crisis _ Robert Alice

Ornament and Crisis

Directement influencée par l'actualité récente, cette série a été inspirée par la couverture médiatique intense autour de l'effondrement de la Silicon Valley Bank puis du Credit suisse en 2023. Robert Alice plonge dans l'histoire et sélectionne une centaine de ces crises financières, de 33 avant J.-C., jusqu'à nos jours. Il confronte ces moments de chaos et d'instabilité à la solidité incarnée par le bâtiment néo-classique de la Monnaie de Paris. À travers les images prises par des scans LiDAR, le bâtiment prend des allures fantomatiques et devient transparent et instable.