2018, année ClemenceauReproduction médaille originale de 1932Bronze monétaire patinéCette médaille en bronze monétaire est un mariage de 2 coins (outils de frappe). Le coin original de la face et une reprise de l’outillage d’origine du revers avec...
Cette médaille en bronze monétaire est un mariage de 2 coins (outils de frappe). Le coin original de la face et une reprise de l’outillage d’origine du revers avec un ajout « Centenaire de la guerre 1918-2018 ».
Cette médaille patinée a été produite pour la première fois en 1932. Œuvre de l’artiste François Cogné (1876-1952) qui est le sculpteur qui a réalisé lastatue de Georges Clemenceau. François Cogné s’est inspiré de sa statue pourréaliser la médaille de Clemenceau. La Monnaie de Paris a passé commande decette médaille qui a donc déjà figuré dans son catalogue général des éditions,sous la Troisième République.
L’artiste a choisi de représenter Clemenceau en train de marcher, dans sa tenue de campagne, c’est-à-dire ce long manteau, lorsqu’il parcourait le front.
Un épais brouillard symbolise à la fois la rudesse du climat mais également le doute et les difficultés qui entourent les soldats pendant la guerre. Sont gravées à droite de la médaille les dates de naissance et décès de Clemenceau.
Sur le revers, un monument aux morts et une plaque commémorative rendent hommage à Georges Clemenceau.
L’annotation« Edition du Centenaire 1918-2018 » est ajoutée en pied de médaille.
Les métiers de la monnaie
L'ESTAMPEUR
L'estampeur est la personne en charge de la frappe des médailles. Il transforme un flan en une médaille ou décoration civile ou militaire : il alterne frappe pour révéler le relief et recuit pour redonner son élasticité au métal. Le flan est frappé autant de fois que nécessaire, en fonction du diamètre, de la profondeur et du détail de la gravure.
LE GRAVEUR
Le graveur réalise avec talent un modèle en bas relief en pâte à modeler industrielle, puis en plâtre à partir de son dessin (main levée ou Dessin Assisté par Ordinateur) afin de magnifier sa gravure et l’accroche de la lumière. Il alterne le travail en creux et en relief jusqu’à un rendu optimal. Le graveur pratique les techniques ancestrales de la taille directe et pour laquelle il se fabrique ses propres outils.