Après une première édition de La Ville dansée couronnée de succès, Benjamin Millepied, co-fondateur et directeur artistique de Paris Dance Project, propose une deuxième édition autour du thème de l’hypermodernité et de l’impact de la technologie sur nos vies.

Du 5 au 8 juin, un ballet collectif de Dimitri Chamblas, Emmanuelle Huynh, Benjamin Millepied, Jamar Roberts et Pam Tanowitz, et interprété par 15 danseurs investira 7 lieux de l’espace public en entrée libre.

Pour l’édition 2024, dédiée au présent à travers une réflexion sur les récits enfouis ou perdus qui ont façonné la ville, Paris Dance Project avait convié la politologue Françoise Vergès et le sociologue Fabien Truong. Cette année, afin d’évoquer les enjeux de l’hypermodernité, la politologue et essayiste Asma Mhalla a été invitée par Benjamin Millepied à concevoir à ses côtés et avec Solenne du Haÿs Mascré et Christian Longchamp une série de conversations inspirantes, en dialogue avec des personnalités éclairantes et engagées pour décrypter l’impact des hypertechnologies sur nos existences, les possibilités de résistance. Benjamin Millepied et Asma Mhalla entreront en dialogue pour incarner cette expérimentation à la fois artistique et politique.

En alliant le geste chorégraphique dans l’espace urbain et l’échange d’idées, La Ville dansée cherche à constituer ainsi une nouvelle agora.

C’est autour de Koyaanisqatsi et de la musique de Philip Glass qu’une œuvre a été commandée. Cette chorégraphie pour 15 danseurs a été confiée à Dimitri Chamblas, Emmanuelle Huynh, Benjamin Millepied, Jamar Roberts et Pam Tanowitz.
Choisi pour l’intensité de son regard, Koyaanisqatsi inspire par sa dénonciation silencieuse de l’impact de la société contemporaine sur la nature et sur nos comportements sociaux et environnementaux.

Ce ballet collectif sera présenté en entrée libre à 7 reprises dans 7 lieux différents de l’espace public parisien et francilien dont la Monnaie de Paris le 5 juin à partir de 19h30.