La qualité "Belle Épreuve" est la plus haute qualité numismatique devant les qualités "Brillant Universel" (BU) et "courante". Une pièce belle épreuve est une pièce obtenue au moyen de coins et de flans spécialement préparés et de conditions de frappe particulières, de sorte que les motifs de gravure ressortent avec une grande netteté et que la surface est sans défaut. Les fonds de la gravure sont extrêmement brillants, les reliefs sont matés.
Tirage
5000
Millésime
2024
Valeur faciale
10€
En 2024, à l’occasion de la réouverture au public de la cathédrale Notre-Dame de Paris après cinq années de restauration, la Monnaie de Paris s’associe avec ce chef-d'œuvre de l’architecture gothique pour frapper une collection de monnaies d’...
Excellence à la française - Notre-Dame de Paris Monnaie 10€ Argent Qualité BE Millésime 2024
105,00 €
Description
En 2024, à l’occasion de la réouverture au public de la cathédrale Notre-Dame de Paris après cinq années de restauration, la Monnaie de Paris s’associe avec ce chef-d'œuvre de l’architecture gothique pour frapper une collection de monnaies d’excellence.
Depuis le Moyen-Âge, les bâtisseurs de cathédrales sont comme une légende des savoir-faire tant leurs prouesses ont forgé l’histoire de la construction et de l’architecture. À travers cette collection, c’est un véritable dialogue qui s’installe entre le « conservatoire numismatique » et le « conservatoire patrimonial ». Chaque institution apporte son histoire, ses métiers et ses gestes ancestraux perpétrés à travers les siècles.
La face du dessin de cette monnaie exceptionnelle présente la cathédrale Notre-Dame de Paris dans sa forme la plus pure. Plutôt que de se contenter d’un format rectangulaire pourtant fidèle à l’édifice, la Monnaie de Paris a souhaité rendre un hommage au style gothique de la cathédrale en reprenant les contours d’une baie en ogive ornée de quadrilobes. La flèche reconstruite d’Eugène Viollet le-Duc forme ici le meneau de la baie et s’inscrit parfaitement dans la dynamique du dessin, laissant apparaitre en son sommet la nouvelle statue du coq réalisée lors du chantier de reconstruction.
La baie en ogive est également une évocation des vitraux de la cathédrale, autre point distinctif du style architectural gothique. La valeur faciale de cette monnaie s’inscrit dans la façade de la cathédrale, tout comme le millésime commémorant ainsi la réouverture au public de Notre-Dame de Paris.
Le revers nous permet d’entrer à l’intérieur de la cathédrale. On découvre ici le chœur entièrement rénové, dévoilant au niveau de la nef le nouveau mobilier liturgique. Surplombant les voûtes, la charpente de Notre-Dame vient s’insérer dans le haut du meneau et dévoile un enchâssement complexe de fermes, structures triangulaires en bois venant soutenir la toiture de la cathédrale. La charpente est ici une représentation fidèle de la nouvelle charpente, elle-même reconstruite à l’identique et avec le même savoir-faire que la charpente originelle de l’édifice.
La collection
Fondée en 864, la Monnaie de Paris est la plus ancienne entreprise dans le monde. Elle cultive depuis douze siècles une tradition dans les métiers d’art liés au métal. Elle est à ce titre membre associé du Comité Colbert qui réunit les plus grandes entreprises du luxe en France.
Ainsi, à l’occasion de ses 1150 ans, célébrés en 2014, la Monnaie de Paris a initié une collection baptisée « Excellence à la française ». L’objectif est de mettre chaque année en lumière un des métiers d’art qui constituent le patrimoine unique du luxe français, en collaborant avec une grande maison du Comité Colbert et en conjuguant les savoir-faire pour créer une collection singulière.
C’est évidemment la rencontre de deux grandes maisons françaises que sont le Louvre et la Monnaie de Paris qui nourrit cette édition ; mais également la rencontre de savoir-faire à plusieurs siècles d’intervalle. C’est en réalité une grande émotion que de graver à nouveau ces motifs historiques comme les artisans d’art de l’époque ont pu le faire en leur temps. J’ai l’impression d’être dans la peau du graveur personnel du Pharaon plus de 3 millénaires après.
Le mot du graveur
Les métiers de la monnaie
LE GRAVEUR
Le graveur réalise avec talent un modèle en bas relief en pâte à modeler industrielle, puis en plâtre à partir de son dessin (main levée ou Dessin Assisté par Ordinateur) afin de magnifier sa gravure et l’accroche de la lumière. Il alterne le travail en creux et en relief jusqu’à un rendu optimal. Le graveur pratique les techniques ancestrales de la taille directe et pour laquelle il se fabrique ses propres outils.
LE MONNAYEUR
Le métier de monnayeur est apparu en Gaule avec la frappe au marteau au IVe siècle av. J-C. ! La presse a désormais remplacé le marteau. Le savoir-faire du monnayeur, sa connaissance des outillages, de la gravure et des métaux, son expertise, transmise de génération en génération sans discontinuer, restent les mêmes assurant l’excellence des productions