Exposition - D'or, d'argent, de bronze. Une histoire de la médaille olympique

À propos

Du 27 mars au 22 septembre 2024

Du mardi au dimanche de 11h à 18h
Nocturne les mercredis jusqu'à 21h 

Tarifs

Prix d'entrée du musée

 

Visite de groupe

La réservation est obligatoire.

Merci de nous contacter 15 jours minimum avant la visite par mail 

reservations-groupes@monnaiedeparis.fr

© The Miriam and Ira D. Wallach Division of Arts, Prints and Photographs : Photograph Collection, The New York Public Library

À l'occasion des Jeux de la XXXIIIème Olympiade de l'ère moderne à Paris, le musée de la Monnaie de Paris a souhaité mettre en exergue l'art et l'histoire de la médaille olympique. Un objet que la Monnaie de Paris connait bien en tant que fabricant historique de médailles.

En 1896, à l'occasion des premiers Jeux Olympiques de l'Ère moderne à Athènes, la Monnaie de Paris frappa la toute première médaille Olympique. Ce fut de nouveau le cas pour les Jeux de 1900, puis de 1924, et encore de 1968.

De l'Antiquité à nos jours, c'est l'instant de la Victoire et de la Récompense que l'exposition entend raconter, par la médaille elle-même, mais aussi par les objets, images et archives qui la contextualisent. Cet instant suprême que la médaille vient concrétiser a évolué au fil des éditions témoignant également de l'évolution des Jeux eux-mêmes, et par de là celle du monde.

Mais, fait étonnant, le sport semble le grand absent de la médaille Olympique au profit de l'allégorie intemporelle et du symbole consensuel ! L'exposition se complète donc au sein du parcours permanent d'une sélection d'outillages de médailles sportives (autres que Olympiques), réalisée par Béatrice Coullaré, où les artistes ont eu le loisir d'exprimer bien plus librement leur vision du geste et de l'effort. Un contrepoint qui permet de présenter un pan méconnu de la collection de médailles et d'outillages médaillistique de la Monnaie de Paris.

 

Commissaire d'exposition : Dominique Antérion

Programmation de l'exposition

Retrouvez l'ensemble des événements et la programmation dédiés de l'exposition : ateliers pour petits et grands, visites guidées... Tout un programme !

 

© Monnaie de Paris

Le parcours de l'exposition

Aux origines étaient les Jeux Antiques

Les Jeux Olympiques antiques voient le jour en Grèce, au VIIIe siècle av.J.-C., en l'honneur du dieu Zeus. Ils ont lieu tous les quatre ans pendant près de mille ans ! De leur grandeur ne restent que des vestiges archéologiques et quelques œuvres. La redécouverte de ces vestiges aux XVIIIe et XIXe siècles va ressuciter la mémoire des Jeux Antiques et de leurs vertus, tant physiques que politiques.

Quand un Français restaure les Jeux

Pierre de Coubertin, sportif convaincu, n'est pas le premier à tenter de rénover les Jeux Olympiques, mais il est celui qui y parvient à force de conviction et de sens de la perusasion. Il est à l'origine de la naissance du Comité International Olympique (CIO) en 1894 à Paris, et des Jeux de la première Olympiade de l'ère moderne en 1896 à Athènes.

© Monnaie de Paris

France 1924 : Jeux d’Hiver et Jeux d’été

Après un quasi-échec des Jeux de 1900 organisés à Paris, Pierre de Coubertin et le CIO obtiennent que la France organise à nouveau les Jeux Olympiques en 1924. Avec une nouveauté notable cependant : à l’organisation des Jeux d’été à Paris s’ajoute, désormais, celle des Jeux d’hiver à Chamonix…


Une même médaille pour les Jeux d’été (1928-1968) 

Les jeux Olympiques d’Amsterdam (1928) sont le théâtre de nouveaux rituels demeurés inchangés depuis. Désormais, le cérémonial de remise évolue : les médailles sont données au moment et sur le lieu même des épreuves, et non plus à la fin des Jeux. Un modèle fixe de médaille, dessiné par Giuseppe Cassioli, est choisi et va perdurer pendant près de 40 ans ! Aux Jeux d’été et d’hiver de 1932 (Los Angeles et Lake Placid), le podium fait son apparition avec les trois marches que l’on connaît. 

 

60 ans de Jeux d'hiver et de styles (1928-1988) 

Contrairement aux médailles des Jeux d'été, les médailles des Jeux d'hiver ne sont pas soumises aux règles d'uniformité du Comité International Olympique. Il s'y déploie davanatage de recherches et d'originalité. Une opportunité que les artistes ne manquent pas de saisir, inscrivant les deux faces de la médaille olympique dans les symboliques propres à leur pays et dans les tendances esthétiques de l'époque.

© Monnaie de Paris

Repenser la médaille des Jeux d’été (1972-2000)

Depuis 1972, le revers des médailles d’été est laissé au libre choix de chaque Comité organisateur. Les motifs qui s’y déploient restent néanmoins dans le pur registre de la symbolique olympique (laurier, flamme…). En 1992, les Jeux de Barcelone s’essaient à une entorse en hellénisant l’avers d’une frise grecques ! 


Audace et engagement des médailles d’hiver (1992-2002)

Avec les années 1990 puis 2000, le vent de liberté qui souffle sur les médailles olympiques d’hiver se renforce. Aux designs plus audacieux et aux techniques novatrices viennent s’ajouter les enjeux sociétaux et environnementaux. Bien loin de l’académisme auquel demeure contrainte la médaille des Jeux d’été, celle des jeux d’hiver brille par son audace technique et son engagement symbolique. 

Des médailles de leur temps (2004-2024)

Au début des années 2000, l’éclectisme manifesté par les artistes sur les médailles des Jeux d’hiver et la liberté octroyée sur les revers des médailles d’été depuis 1972, engendrent un profond souhait de réforme. La décennie 2010 voit certaines questions sociales et environnementales revêtir une importance accrue. La médaille olympique, objet exemplaire s’il en est, est devenue le miroir de nos sociétés tout autant que le réceptacle de notre histoire. 

Exposition ayant reçu le label « Olympiade culturelle »

En collaboration avec