En 2025, le Palais Garnier célèbre les 200 ans de la
naissance de son architecte, Charles Garnier, ainsi que les 150 ans de
l’inauguration de l’Opéra de Paris.
A cette occasion, la Monnaie de Paris a souhaité́́ rendre hommage au Palais, à
son histoire et notamment celle du plafond emblématique de la salle de
spectacle.
La coupole surplombant la salle principale du Palais Garnier accueille aujourd’hui deux œuvres superposées.
Celle de Marc Chagall, réalisée en 1964 à la demande d’André Malraux, a conservé́
depuis 60 ans toute sa fraicheur et son actualité́. Par sa composition aux
formes animées et aux couleurs lumineuses dédiée aux 14 compositeurs, l’artiste
complète avec sa vision universelle les regards des intervenants et des
spectateurs, d’autrefois et d’aujourd’hui, posés sur l’opéra, la danse et
l’architecture du bâtiment.
Sous le plafond de Chagall repose une peinture réalisée sur
cuivre commandée par Garnier à Jules- Eugène Lenepveu : Les Muses et les
heures du jour et de la nuit. Ce chef d’œuvre classique, réalisé en 1872,
est un exemple remarquable de l'art académique du XIXe siècle avec
ces scènes riches en symboles mythologiques et temporels, reflétant
l'esthétique et les ambitions culturelles de l’époque.
Avec cette collection, la Monnaie de Paris rend accessible
ces deux témoignages du patrimoine et célèbre l’intemporalité des deux
artistes.
Sur la face de cette monnaie colorisée, on retrouve la
fresque de Marc Chagall réalisée pour le plafond de la grande salle de l'opéra
Garnier à la demande d'André Malraux et inaugurée en 1964. Le médaillon central
qui figure sur la monnaie n'est habituellement pas visible des visiteurs du Palais
Garnier, car il est caché par le grand lustre qui illumine la salle.
Au revers est représentée l'œuvre de Jules-Eugène Lenepveu
réalisée en 1872 : Les Muses et les heures du jour et de la nuit. La valeur
faciale de la monnaie ainsi que le nom "République Française"
figurent au centre de la composition, dans le style et à l'emplacement de la
grille qui soutenait autrefois le grand lustre.
Pour chaque composition, le décor qui entoure l'oeuvre est
une reproduction des moulures qui habillent le véritable plafond. Le nom de
chaque artiste ainsi que l'année où l'œuvre a été présentée sont inscrits sur
ces ornements.
