Tout public
30 Mars - 24 Septembre 2023
Tout public
30 Mars - 24 Septembre 2023
Tarif plein : 12€
Tarif réduit : 8€
Visites de groupe
La réservation est obligatoire.
Merci de nous contacter 15 jours minimum avant la visite par mail :
Depuis le XVe siècle, où les représentations de monnaies métalliques et de scènes de transactions dans la peinture se multiplient, jusqu’au XXe siècle, où une réflexion plus intrusive dans les mécanismes de l’argent apparait, en passant par le XIXe siècle, qui voit son économie de l’art bouleversée par la naissance de l’impressionnisme et le rôle prépondérant du marchand d’art Paul Durand-Ruel, l’imaginaire produit par les artistes à propos de l’argent est riche et permanent.
Quelques cent-cinquante pièces d’horizons divers dans l’histoire de l’art, de Simon Vouet et Louis le Nain à Arman et Warhol, en passant Degas ou Renoir, sont présentées au public dans les salons historiques de l’Hôtel de la Monnaie.
Cette exposition est organisée par la Monnaie de Paris, avec le concours de France Muséums, concepteur-réalisateur de projets muséaux.
L'exposition est accessible à travers une visite virtuelle en ligne, où vous pouvez déambuler à votre guise dans les espaces et découvrir les œuvres emblématiques du parcours en quelques clics.
Vous pouvez également y retouver les capsules audio du parcours sonore de l'exposition, avec les commentaires du commissaire de l'exposition, Jean-Michel Bouhours.
Section I - Mythes et origines de la monnaie
L’or inspire de nombreux mythes. Objet transcendantal d’échange entre les hommes et les dieux, de Danaé au Veau d’or, il est omniprésent et sa possession est tout à la fois source de grâces et de malédictions. C’est aussi avec l’or qu’est créé le premier système monétaire organisé, avec le roi Crésus, ciment des premières structures sociales dont nous sommes encore aujourd’hui les héritiers.
Section II - Morale et métiers d'argent
De l’époque médiévale jusqu’à l’âge moderne, les représentations de la richesse et de la pauvreté dans l’art se font à travers le prisme de la morale religieuse chrétienne. Les artistes représentent changeurs et usuriers, condamnant leur avarice, tout en exaltant le « bon enrichissement » mis au service du bien commun. Les jeux d’argent sont également jugés immoraux, car produisant des richesses indépendamment du travail et du mérite personnel.
Section III - Révolution artistique et capitalisme financier
Pendant la révolution industrielle, qui favorise le développement des marchés boursiers, la littérature et les arts s’emparent de ce nouveau monde peuplé de banquiers et de spéculateurs. Au même moment, l’impressionnisme marque un moment de bascule dans l’histoire de l’art et de son marché, par l’évolution du rapport des artistes et des œuvres à l’argent grâce à des personnalités comme le marchand d’art Paul Durand-Ruel.
Section IV - Que vend l'artiste ?
Le bouillonnement intellectuel du XXe siècle conduit à des interrogations constantes sur ce que vend réellement un artiste. L’ascendant du capital financier influence la réflexion artistique, et avec le premier ready-made de Duchamp, l’objet n’est plus le centre de la transaction. La signature de l’artiste prime et suscite un autre désir.
Section V - Capital : je t'aime moi non plus
L’irruption de l’idéologie néolibérale entraîne l’explosion de la spéculation. Les nouveaux investisseurs s’intéressent à l’art contemporain. La relation artiste/argent va alors prendre des formes qui peuvent être radicalement opposées. Certains artistes comme Dalí s’engageant dans un exhibitionnisme décomplexé de l’argent et de la richesse dans l’art, tandis que d’autres se font les dénonciateurs de cette omniprésente immiscion de l’argent dans l’art.
Section VI - Art et argent, entre flux et datas
Avec l’explosion du marché de l’art se pose la question de la valeur pécuniaire de l’art. La naissance des premières plateformes numériques certifiées par la technologie de la blockchain et payables en crypto-monnaies, les NFT, lance une nouvelle économie de l’art qui reproduit les processus des marchés financiers. Les notions d’œuvres et d’artiste deviennent alors de plus en plus floues, alors que le marché établit des prix et des cotes.
Sous la direction de Jean-Michel Bouhours, commissaire de l'exposition.
Avec des textes de : Jean-Michel Bouhours, Sophie Cras, Jean-Joseph Goux, Marc-Alain Ouakin.
Relié, 22x27,5 cm
208 pages, 180 illustrations
EAN/ISBN : 9782382031148
Prix : 35 euros
En écho à « L’Argent dans l’art », Radio France a souhaité s’associer à la Monnaie de Paris à travers son exposition « Money Money Monnaie », qui met en lumière les rapports complexes entre l’argent et la musique.
À la fois source d’inspiration artistique et contrainte matérielle, l’argent n’a jamais occupé de place aussi équivoque qu’aujourd’hui au sein du secteur musical. Parmi l’ensemble des champs artistiques, la musique est sans doute l’un des plus impactés par les bouleversements numériques actuels. Son économie s’en est vue radicalement transformée, en même temps que les usages de l’écoute musicale évoluent. La montée en puissance du streaming a remis en question l’équilibre de l’industrie du disque ainsi que celle des concerts et de la radio, appelant ainsi un renouvellement de notre façon de créer la musique.
Du 20 mars au 10 mai 2023, la Maison de la Radio et de la Musique vous invite à découvrir dans ses murs l’histoire de cette relation complexe, au travers de quelques albums emblématiques – Money for Nothing des Dire Straits, Argent trop Cher de Téléphone ou encore Money des Pink Floyd dont nous fêtons les 50 ans cette année – et d’une playlist thématique tirés de son fonds discographique riche de plus de 1.6 million de références musicales.
We invite you to update it to have an optimal and secured experience.